Publié dans Editorial

Les deux à la fois ?

Publié le mercredi, 15 décembre 2021

Gestes de séduction ou actes de dévouement ou … les deux à la fois ? Opération de charme ou actes de sacerdoce ou … les deux à la fois ? Tels sont les questionnements qui jaillissent des profondeurs de l’esprit.
L’échéance décisive de 2023 approche à grands pas. Il reste une petite quinzaine de jours et l’année en cours tirera sa révérence. Dès que 2022 pointe son nez, les choses vont se précipiter. En fait, les douze prochains mois s’écouleront en un clin d’œil. Les formations politiques, de la majorité au pouvoir à toutes les sensibilités politiques partisanes, tenteront de convaincre l’opinion. Le schéma de l’échiquier politique local se précisera. Les positionnements se clarifieront. Qui vont avec qui ! Qui s’opposent à qui ? Et les opérations de charme ou les gestes de séduction vont se multiplier. Tandis que les actes de dévouement et de sacerdoce initiés par les tenants du pouvoir pour concrétiser les « Velirano » iront à grande vitesse. C’est une obligation et une question de principe selon quoi « il faut tenir parole ».
Il n’y a pas de mal en soi de s’adonner à des opérations de charme. On peut traduire facilement ainsi les actions menées par le Chef de l’Etat Rajoelina  en des apparences gesticulaires. On doit tout de même faire la part des choses. Rajoelina a un contrat net vis-à-vis de son peuple qui est, à juste titre, l’organe souverain avec qui il a une obligation et un compte à rendre. Faut-il le souligner que le Président de la République est responsable devant les 25 millions de malagasy mais non pas face à des groupes d’intérêts particuliers autrement dit politiques. Notons pour précision que le Chef de l’Etat est soumis à des engagements. Effectivement, les concrétisations du « Velirano » peuvent être vues comme des actes de séduction ou des opérations de charme. Soit ! Il n’y a rien de répréhensible ! Les travaux faits peuvent bien convaincre les concitoyens à renouveler leur choix. Quoi de mal là-dessus ?
Mais quand des acteurs politiques évoluant dans d’autres sphères en particulier de l’Opposition effectuent sciemment des démonstrations de … farce pour séduire sinon pour charmer, il y a lieu de bien réfléchir. L’ancien Président Ravalomanana circule à travers le pays et ce pour exécuter des numéros de charme dont la finalité n’est que du leurre ! RMDM et autres ne sont que des marchands de sable. Rien que de la fumée à moins qu’ils disposent d’un « Programme de société » crédible. A défaut d’un « Plan de développement » alternatif et sérieux, les sorties de l’Opposition à travers le territoire ne relèvent que des actes de gesticulation pour séduire les crédules et convaincre les badauds sinon des naïfs pour des leurres sans lendemain.
Avec la nouvelle année qui viendra incessamment, le pays entrera certainement dans l’ambiance de pré-campagne où tous les coups et tous les gestes sont permis. Sauf que, il faut respecter le cadre juridique et moral de la chose. La loi qui encadre toute manifestation publique existe. Il ne faut tenter d’aller au-delà.
Geste de séduction ou actes de dévouement voire les deux à la fois ! Qu’à cela ne tienne, le plus important consiste à servir les intérêts propres de la Nation.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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